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« Le rôle du sophrologue est d’atténuer, voire de faire disparaître la douleur non pas en s’attaquant à la cause mais en s’attaquant à la façon dont le patient vit le phénomène. »
Dr. Patrick-André Chéné
Les experts médicaux et associations de patients tirent la sonnette d’alarme. En France, selon la Société Française d’Étude et de Traitement de la Douleur (SFETD), 70 % des personnes touchées par des douleurs chroniques ne reçoivent pas de traitement adapté.
La douleur est pourtant le 1er motif de consultation dans les urgences et auprès des médecins généralistes et est à l’origine de 2/3 des consultations médicales.
ses émotions, son stress
La vie finit toujours par nous confronter à des épreuves. Si vous êtes en train de me lire en ce moment, c’est que vous n’êtes pas arrivé(e) par hasard dans cette rubrique.
J’ai eu une longue période où mon état de santé s’est dégradé suite à une maladie dont on parle enfin de plus en plus ouvertement : l’endométriose. Je ne rentrerai pas dans des détails inutiles, je vous dirai seulement que si vous venez me parler de douleurs, vous aurez face à vous une personne qui sait de quoi vous parlez, ce que vous endurez. Mais aussi une personne qui est sortie de la douleur (pas toujours, pas constamment, mais je la gère désormais efficacement et sereinement), et qui sera ravie de vous aider à trouver la voie pour en sortir vous aussi.
J’ai mentionné l’endométriose, mais la gestion de la douleur en sophrologie peut s’appliquer à toutes les pathologies et particulièrement aux douleurs dues aux maladies chroniques (migraines et céphalées, sclérose en plaque, lombalgies, arthrose...). La pratique de la sophrologie vient évidemment en complément de votre traitement médical. Elle peut vous apporter un soulagement qui vous permettra à terme de gagner en qualité de vie, pour vous comme pour vos proches.
Si la pratique de la sophrologie se fait aussi bien en groupe qu’en particulier, dans le cas de personnes souffrant de douleurs chroniques, mieux vaut privilégier les séances individuelles, plus adaptées.
J’ai suivi une formation pour me spécialiser en gestion de la douleur : j’écoute vos besoins, je comprends vos attentes et je vous propose, toujours avec votre accord, un protocole comportant un objectif clair et réaliste.
Je vous fournis également des outils dans lesquels vous pouvez puiser au quotidien pour faire face à la douleur, lorsqu’elle se fait ressentir, ainsi que la possibilité d’enregistrer nos séances pour les refaire chez vous à votre convenance.
Retrouver le sommeil
La douleur a 4 composantes :
- Sensorielle : nous souffrons dans le corps, physiquement, et nous le ressentons.
- Cognitive : un mode de pensée opératoire commence à se mettre en place : « Pourquoi je souffre ? ». Ce mode de pensée vient aggraver la composante sensorielle.
- Émotionnelle : Ce sont les émotions désagréables et très fortes qui s’ensuivent, ce que nous ressentons moralement.
- Comportementale : la manière dont nous exprimons la douleur : le repli sur soi, la diminution des activités, le repli social, familial…
La sophrologie peut agir sur ces 4 composantes.
Diminuer l'anxiété
En pratique en neurophysiologie, comment ça marche ?
La substance P (Pain = douleur) est un neurotransmetteur qui facilite l’influx du passage douleur. Ce neurotransmetteur peut être bloqué par la morphine. Aussi bien par la morphine qui se prend par voie orale que par la morphine endogène (= produite par notre propre corps), c’est-à-dire les endorphines.
Lorsque nous ressentons des sentiments de plaisir liés à la visualisation positive, nous libérons les endorphines qui vont inhiber la substance P. C’est une des composantes de régulation de la douleur que nous avons tous en nous.
ses émotions
En diminuant la douleur, nous agissons sur notre charge de stress. En baissant la surcharge de stress, nous permettons à notre corps de récupérer et de retrouver de l’énergie. L’énergie bloquée par la douleur peut donc être libérée. Le corps récupère.
Plus le corps est tendu, plus le flux de douleur circule vite. En détendant le corps, la circulation de la douleur est physiologiquement amenée à ralentir.
En vous faisant focaliser sur des sensations agréables, la sophrologie aide à détourner votre attention de la douleur et à développer un état de bien-être. Je vous enseigne également des techniques de gestion du stress et de l’anxiété, qui sont souvent associés à la douleur chronique.
Les outils sophrologiques n’agissent pas sur la cause de la douleur mais sur la sensation, l’intensité et la perception de la douleur.
En gestion de la douleur, les exercices proposés mêlent à la fois sophrologie, méditation de pleine conscience et techniques de respiration.
Retrouver le sommeil
La première séance est centrée sur l'échange : votre perception de la douleur, sa fréquence, les répercussions sur votre vie quotidienne... Cette prise de température marque le début de la séance et permet de définir ensemble l’objectif à atteindre et de caler le protocole (nombre de séances).
Les séances suivantes commencent toujours pas un temps d’échange afin de mesurer les progrès effectués ou les difficultés rencontrées.
Puis nous enchaînons avec la séance de sophrologie à proprement parler : elle débute invariablement par un exercice de relâchement du mental pour mieux vous amener en état sophroliminal (= entre veille et sommeil), un état de conscience qui favorise la capacité d’écoute et d’intégration. Place ensuite au travail : selon le protocole, il pourra s’agir d’exercices de visualisation, d’écoute, de relâchement musculaire ou autres...
Assis(e) ou allongé(e), vous n’avez plus qu’à vous laisser guider par ma voix qui va vous transporter vers des sensations apaisantes. Le but de cette phase est de transformer votre vision de la douleur.
Enfin, la séance se termine par un nouveau temps d’échange.
son potentiel
Dans le cas des personnes souffrant de douleurs chroniques, il est important d'avoir une pratique régulière. Attention, cela ne signifie pas draconienne ! La juste mesure dépend à la fois de votre envie et de votre état, l’intérêt étant de ne pas forcer et de toujours se sentir le plus confortable possible au moment de pratiquer. Mieux vaut 30 minutes par jour, voire même tous les deux ou trois jours, à votre convenance, plutôt que 3 heures d’affilée une fois par semaine.
Les exercices peuvent facilement être reproduits à la maison. Il vous suffira d'enregistrer nos séances pour les pratiquer à volonté lorsque le besoin se fera sentir.
Si la sophrologie est une aide complémentaire pour améliorer votre qualité de vie, elle ne suffit toutefois pas à traiter les douleurs chroniques, c’est pourquoi vous devez continuer de suivre les traitements médicaux prescrits par votre médecin et l’informer de l’ajout de la sophrologie dans votre routine quotidienne.
Moins de stress, plus d'énergie
La maladie et la douleur impliquent de grands changements à tous niveaux : dans notre quotidien, dans notre façon de nous comporter, dans nos rapports avec notre famille, dans notre façon de voir la vie.
C’est pourquoi je propose également des séances de sophrologie en famille, à votre domicile ou à mon cabinet. Ces séances familiales ont un aspect plus ludique, elles permettent de renforcer les liens et la communication dans le cercle plus intime de la famille.
Un temps d’échange en famille, ou en particulier pour ceux qui le souhaitent, clôt chaque séance.
La sophrologie en famille est un moment spécial qui crée énormément de complicité et où chaque participant se prend rapidement au jeu, avec des effets positifs sur le mental de chacun sur le long terme. Et comme on le sait, le mental est un élément majeur du traitement et le premier pas vers la guérison.
Diminuer l'anxiété